• Le journal Villejuif notre ville de septembre est arrivé dans les boîtes aux lettres villejuifoises... et surprise une pleine page en milieu de journal pour promouvoir les projets de constructions de logements "Résidence Mareine", "Résidence des coquettes", "Résidence Frida Kahlo" " Résidence le Condorcet"... 

    345 logements sociaux sur les 614 logements soit 56% d'habitat social!

    Imposture!Imposture!

    Impostures!

    Surprenante cette double page quand on sait que ces projets, pour la plupart, ont été combattus, parfois attaqués en justice par ces mêmes élus, F. Le Bohellec, J.F Harel, A. Lipietz, N. Gandais, P. Vidal, G. Carvalho... mais qui aujourd'hui essaient d'en faire leur choux gras!

    Imposture!

     

    Tous ces projets ont été travaillés, discutés, réfléchis avec l'ancienne majorité de gauche, afin qu'ils répondent aux besoins diversifiés des Villejuifois. Nous pouvons donc nous réjouir que ces logement de qualité et diversifiés puissent voir le jour et répondre à la demande de plus en plus importante de logements.

    Restons vigilants!

    Cette double page dans le journal de Villejuif notre ville ne dit mot sur ce que la nouvelle majorité vient de faire voter au conseil municipal de juin, à savoir la révision du Plan Local d'Urbanisme et le lancement d'une nouvelle concertation préalable!

    Cette décision risque probablement d'en finir avec des projets de constructions de logements diversifiés comme présentés ci-dessus. Si vous souhaitez que des projets urbains répondant aux besoins diversifiés des Villejuifois continuent de voir le jour, n'hésitez pas un instant et investissez les rencontres de la concertation. Exigez d'être entendu et écouté!

     

     


    votre commentaire
  • Si on vous dit « la rentrée à l'école Jean Vilar est compliquée cette année », vous répondrez peut-être en haussant les épaules.

    Après tout, si on demande aux élèves, la rentrée c'est toujours exaltant mais compliqué.

    Rentrée chaude à l'école Jean Vilar

    Et si on demande à l'Education Nationale ou à n'importe quelle mairie, la rentrée c'est toujours un moment délicat qu'on regarde comme le lait sur le feu.

    Surtout cette année où les horaires ont été franchement bousculés avec la réforme des rythmes scolaires (voir notre billet précédent : http://villejuifpourtous.eklablog.fr/rythmes-scolaires-a-villejuif-ou-en-est-on-a108453864).

    Et bien à Vilar, c'est plus que ça. C'est vraiment compliqué.

    Compliqué au point que les parents ont été invités à deux réunions en quatre jours pour parler des problèmes de sécurité de leurs enfants.

    Et la réunion de vendredi 5 septembre n'était pas triste ! Confuse, tendue, dans le brouhaha… Beaucoup de parents présents ont eu l'impression d'avoir perdu leur temps.

    Et pourtant, il s'en est dit, des choses importantes ! Voici notre petit compte rendu.

    Pour commencer, c'est quoi le problème au juste ?

    La différence entre l'école Vilar et les autres écoles de Villejuif, c'est qu'elle fait l'objet de gros travaux en ce moment.

    Depuis mars, un centre de loisirs a été construit. La cantine a été complètement refaite.
    A partir d'avril prochain, une grosse partie de la maternelle sera démolie et on construira une nouvelle maternelle au même endroit, plus moderne et plus haute.

    Rentrée chaude à l'école Jean VilarAvantages : cette école était mal configurée, les classes de maternelle se retrouvaient au milieu de l'élémentaire… C'était un bazar, dénoncé depuis longtemps par les enseignants et les parents d'élèves. Et puis, la population augmente, il faut agrandir l'école pour accueillir plus d'enfants.


    Rentrée chaude à l'école Jean VilarInconvénients : les travaux ça fait du bruit et de la poussière.
    Et surtout, les travaux prennent de la place. Les enfants jouent dans une cour plus petite que d'habitude, et des préaux sont déjà fermés en vue des travaux à venir.

    Résultat : quand c'est la pause et qu'il pleut, les enfants sont tous parqués dans un seul préau. Vous imaginez près de 300 enfants dans la même salle…
    Il n'y a pas que le brouhaha, le chahut ou la fatigue. Les enseignants le disent : ils ne peuvent pas assurer de bonnes conditions de sécurité des enfants.

    Rentrée chaude à l'école Jean Vilar

    La solution, elle est connue. C'est d'organiser les récrés et la cantine de manière à éviter que tous les enfants aient leur pause en même temps.

    Mais il y a un hic. La réforme des rythmes scolaires.

    Les enfants ont deux heures de pause midi. Quelle que soit la manière de prendre le problème, on se retrouve avec une demie-heure où tous les enfants ont fini de manger, et se retrouvent ensemble en pause.

    Evidemment, tout le monde l'avait vu venir !

    Du coup, la pause midi durait encore 1h30 à Vilar l'année dernière, contre 2h dans toutes les autres écoles de Villejuif. Il faut dire que c'était encore la mairie qui décidait.

    Pour anticiper la rentrée 2014, Claudine Cordillot avait demandé une dérogation à l'Education Nationale, pour ne pas appliquer les rythmes scolaires à Vilar le temps des travaux.

    C'était il y a sept mois…

    Demander cette dérogation, c'était réaliste. On en trouve même près de chez nous, dans le 94, à Mandres les Roses.

    Mais à Villejuif, non, ça marche pas.

    Peu avant la rentrée, patatras, on apprend qu'en fait l'Académie de Créteil refuse la dérogation.

    Et maintenant, quelles sont les solutions ?

    La directrice de la maternelle devait consacrer 3/4 de son temps à faire la classe. Elle pourra désormais se consacrer à temps plein à son travail de directrice.
    L'académie parle, sans rire, d'« un effort considérable » !

    La mairie rouvrira deux préaux de la maternelle qui seront bientôt condamnés. Il faudra deux semaines pour tout préparer, et une personne de plus pour gérer cette partie du bâtiment. Coût pour vos impôts : au moins 30 000 €.

    La mairie va organiser un groupe de travail pour préparer la période de chantier qui commencera en avril.

    Parce que, non seulement les problèmes de place vont se poser à nouveau (forcément, les préaux « de secours » seront hors service).

    Mais en plus il faudra bien trouver un moyen de faire les travaux bruyants et dangereux : tout le monde pensait qu'ils seraient concentrés le mercredi quand les enfants ne seraient pas là !


    Qu'en pensent les parents et les enseignants ?

    L'ambiance était électrique !

    Déjà, ça a commencé à s'énerver sur l'organisation matérielle de la réunion. Il faut dire que, si on voulait une ambiance lamentable, on ne pouvait pas faire mieux…

    Le lieu déjà.
    La réunion était prévue dans le préau de l'école. A la dernière minute, le maire a préféré la tenir dans la salle du conseil municipal. Déception des enseignants qui voient changer la nature de la réunion. Information en urgence faite aux parents, certains n'étaient pas au courant. Et surtout, une salle trop petite, bondée, surchauffée. Rien de mieux pour échauffer les esprits.

    Ensuite, pas de micro !
    Vous savez, le micro, c'est cet accessoire qui coûte cher et qui ne sert à rien… Mais quand il n'est pas là, la réunion tourne à « qui crie le plus fort ». Belle concertation en perspective !

    Rentrée chaude à l'école Jean Vilar

    la démocratie participative vue par l'Union citoyenne pour Villejuif

    Les enseignants ont donné leur avis sur les solutions proposées par la mairie et l'académie. Elles permettront de répartir environ 80 élèves par préau.

    C'est « moins pire » que 276 enfants dans un seul préau, mais ça ne permet tout de même pas de garantir de bonnes conditions de sécurité.

    Rentrée chaude à l'école Jean VilarEt puis, les travaux bruyants auront lieu pendant que les enfants seront dans l'école. Les parents sont inquiets. Quand ils ont entendu que les travaux auront lieu tous les jours de la semaine, certains ont envoyé une volée de bois vert : « ma fille de maternelle, elle a entendu une perceuse aux toilettes et s'est enfuie tellement elle avait peur ! » « Ce sont des enfants, pas des robots ! ».

    C'est clair : ce qu'il faut, c'est une dérogation pour ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires à Vilar le temps des travaux. Point.

    Fayçal Arrouche était l'élu qui suivait le dossier dans l'ancienne majorité. Présent à cette réunion, Il a rappelé que ces problèmes avaient été identifiés bien en avance, et que la dérogation était la seule solution qu'on ait trouvée. Le directeur de l'école confirme.

    L'académie a opposé une fin de non recevoir. La salle était en colère !
    Très élégante, l'académie qui avait prévu le coup, a envoyé sa représentante locale expliquer la décision de ses patrons et essuyer à leur place les foudres du public…

    La salle était aussi en colère contre le maire.
    Très consensuel, il a oublié son discours de combat qu'il avait tenu quelques mois plus tôt dans la même salle (on en parle ici http://villejuifpourtous.eklablog.fr/les-rythmes-scolaires-a-villejuif-made-in-normandie-a108299152 ).

     

    Rentrée chaude à l'école Jean Vilar


    Un discours bien clivant et bien radical à l'époque… Une partie du public avait apprécié et s'en rappelait !

    C'est comme ça qu'un homme a demandé au maire d'attaquer l'éducation nationale en justice pour mise en danger des enfants. Ou cette maman disant au maire « vous n'avez rien dans le pantalon ! ». Qui sème le vent…

    Et surtout, personne ne comprend pourquoi il faut appliquer les rythmes coûte que coûte.

    A l'image de cette maman, qui demande « Vos solutions sont compliquées, elles sont coûteuses et elles ne marchent pas bien. Pourquoi ne pas adopter la solution la plus simple et la moins chère, la dérogation ? »

    On cherche encore la réponse !

    En sortant, on sentait l'envie, chez les parents ou les enseignants, de prendre les choses en main.

    De se mobiliser collectivement pour enfin arracher cette dérogation de bon sens.

    Villejuif n'a pas fini d'être belle et rebelle !


    1 commentaire
  • Le premier projet est celui d'habitat social de la rue Edouard Vaillant (logements du F2 au F5) va enfin pouvoir sortir de terre. Malgré les incessantes procédures engagées contre cette construction par quelques riverains (dont l'un n'est autre que le 2nd adjoint au Maire de Villejuif), 22 familles vont pouvoir dès fin 2015 prendre possession de leur logement social en plein centre ville.

    Le Maire et la 1ère adjointe au Maire ont même reconnu que cette urbanisme de qualité était à visage humain, l’architecture ayant été travaillée pour une insertion urbaine de qualité dans le quartier environnant en jouant sur les hauteurs et les volumes du bâtiment, ainsi que sur le choix des matériaux (toiture en zinc, façade en brique blanche, bardage en bois).

    Des projets de logements de qualité initiés par l'ancienne municipalité de gauche  : des réponses aux besoins des villejuifois

     

    Le second projet est celui d'habitat en accession sociale à la propriété lancée il y'a près de 2 ans dans le cadre de la mise en place de la ZAC Aragon . Ce projet proposera donc 36 logements du F2 au F4 au pied du Métro Louis Aragon.

    Des projets de logements de qualité initiés par l'ancienne municipalité de gauche  : des réponses aux besoins des villejuifois

    Retrouvez les deux projets sur le site de la ville : http://www.ville-villejuif.fr/les_projets_immobiliers.html

    Le PLU tel qu'il a été voté en 2013 met en avant ce type de projet pour répondre aux besoins diversifiés des Villejuifois.

    Mais de tels projets risquent de ne plus voir le jour dans notre belle ville de Villejuif puisque la nouvelle majorité municipale (Union citoyenne!!!) a pris la décision au Conseil Municipal du 13 juin de réviser ce Plan Local d'Urbanisme et de lancer une nouvelle concertation préalable. Si vous pensez que la ville de Villejuif doit permettre de continuer la construction de tels projets alors investissez la concertation et donnez votre avis.

     

    Des projets de logements de qualité initiés par l'ancienne municipalité de gauche : des réponses aux besoins des villejuifoisUne ville pour TOUS se construit avec et pour tous ses habitants!

     

     


    votre commentaire
  • Vivement l'aménagement d'une aire de stationnement des gens du voyage à VillejuifUne fois de plus fin juillet, les gens du voyage se sont installés dans le parc des Hautes Bruyères. Cette situation n'était bonne ni pour les usagers ni pour les gens du voyage eux-mêmes.

    La loi prévoyait que le schéma départemental d'accueil des gens du voyage soit rendu au plus tard le 31 décembre 2008. Mais un recours déposé par la ville de Saint-Maur-des-Fossés (UMP) en 2007 a obligé la préfecture et le conseil général à revoir entièrement leur copie. Ce document doit fixer les besoins en aires d'accueil des gens du voyage pour le département. 

    Depuis toujours rien mais « Il est en cours d'élaboration. L'objectif est de valider le schéma d'ici fin 2014 », indique-t-on à la préfecture du Val-de-Marne. Il y a un an, elle indiquait que la situation depuis 2008 avait évolué et qu'il fallait dès lors tenir compte de nouvelles problématiques comme la semi-sédentarisation de certaines de ces populations.

    Alors que le schéma régional prévoyait 450 places dans le Val de Marne, seulement 83 places ont été aménagées.

    Aujourd'hui, seules trois villes ont effectivement créé des aires d'accueil pour les gens du voyage, à Créteil (PS), Vitry-sur-Seine (PCF) et plus récemment à Villeneuve-Saint-Georges (PCF). La première dispose d'une aire de 30 places, la seconde de 24 places, quand Villeneuve-Saint-Georges partage son aire avec la ville de Valenton, soit respectivement 17 et 12 places d'accueil. Mais comme les places créées ne permettent pas d'accueillir toutes les populations présentes dans le département -- 450 places étaient prévues à l'origine -- les campements s'installent là où ils le peuvent.
    La loi Besson de 2000 impose pourtant aux communes de plus de 5 000 habitants de construire une aire d'accueil dans le cadre d'un schéma départemental.
    Vivement la validation du schéma départemental!

    Mais qu'en est-il de Villejuif?

    L'ancienne municipalité consciente des insuffisances quant à l'accueil des gens du voyage et régulièrement mis devant le fait des stationnements illégaux dans le parc des Hautes Bruyères, avait travaillé à un emplacement dans le cadre du Plan Local d'Urbanisme.

    La nouvelle municipalité doit continuer de travailler à la mise en place d'une aire d'accueil en lien avec la Communauté d'Agglomération de Val de Bièvre au lieu de demander la mise en place d'un mur ou d'un énorme fossé qui de toutes manières ne résoudra pas le problème.

    Vivement l'aménagement d'une aire de stationnement des gens du voyage à Villejuif

    Il est urgent que le travail engagé pour trouver une aire de stationnement des gens du voyage dans notre ville puisse être finalisé au risque de se retrouver dans la même situation dans quelques temps.

     


    votre commentaire
  • Nous apprenons qu'une nouvelle voiture a été brûlée ce week-end. Cette fois, c'est la voiture de fonction du Maire qui a été prise pour cible.

     

    Unfortunate hour à villejuif...

     

    C'est un acte inacceptable. Nous le condamnons fermement.

    Certes, les nouveaux élus ont leur part de responsabilité dans le climat de tension qui s'aggrave à Villejuif.(voir les articles précédents de notre blog)

    La démagogie pendant la campagne a laissé des traces.

    Leurs discours de rejet de l'autre, de division des Villejuifois, des attaques répétées contres les locataires de l'habitat social, critique et charge contre certaines associations, des comportements déplacés à nombre d'occasions, des décisions politiques allant à l'encontre des intérêts de la population, ne font rien pour apaiser cette ville.

    Mais après avoir dit ça, il reste des choses simples à rappeler.

    Le Maire de Villejuif est une personne. En tant que tel, comme n'importe quel citoyen, il a droit à vivre en sécurité et dans la tranquillité. Personne ne doit subir ce type de campagne d'intimidation si cela en est une.

    Il est le Maire. Et que l'on soit d'accord ou pas d'accord avec, un Maire reste celui ou celle qui représente la République au plus près des citoyens. Quand certains s'en prennent à cette fonction, les malfaiteurs s'en prennent aussi à la République.


    votre commentaire