• Projet immobiliser Le Clos Cassini : le terrain devra-t-il être dépollué?

     

    Sur le site de la ville de Villejuif et divers réseaux sociaux apparait un nouveau projet immobilier au 36 rue René Hamon.

    A priori, rien d'inquiétant pour le voisinage, pas même pour P.Vidal (et  son insatiable haine contre le projet Mareine qui a vu la construction de..., de..., de 22 logements sociaux) puisqu'aucun logement public n'y verra le jour! 

    Résumons : Un programme se fondant bien dans le paysage d'un centre ville apaisé (enfin pas pour tout le monde). Deux bâtiments de 3 étages avec des appartements du studio au 4 pièces à 100m de la mairie et de son parc avec l'assurance de confort et de bien-être au quotidien!

    On adore!!! Bouygues Immobilier nous vend du rêve et de la verdure en faisant de la rente immobilière sur le bien commun des Villejuifois (le parc Pablo Neruda réalisé et aménagé pour organiser des rencontres et non pour valoriser un capital immobilier à des investisseurs).

    Saviez-vous que ce terrain, ex localisation de l'entreprise Debus, avait été au centre d'une polémique de pollution à l'uranium dès l'année 2003 (cf article du parisien du 24juillet 2003).

    Projet immobiliser Le Clos Cassini : le terrain devra-t-il être dépollué?

    L'association "Agir à Villejuif" a, depuis cette date et nous la remercions pour son excellent travail de terrain, investigué en assurant par son document de synthèse daté d'octobre 2010 que l'Uranium a bien été enlevé le 8 avril 2009. Par contre, elle nous alerte sur la vérification à effectuer sur la décontamination du terrain avant toute possibilité de vente du terrain par le propriétaire.

    Projet immobiliser Le Clos Cassini : le terrain devra-t-il être dépollué?

     

    Aucun doute ne doit subsister. A ce titre, nous espérons que la Mairie a vérifié auprès du promoteur que tous les documents d'urbanisme demandés attestent par mesure de prévention de l'assainissement des terres du terrain et qu'elle puisse en faire la démonstration.

    Si ce n'était pas le cas, nous serions dans une situation alarmante, et très préoccupante pour les riverain et bien évidemment les futurs propriétaires.

    Restons vigilant!

     

     

     

     

     

     

     


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  • Le chêne est un collectif d'associations artistique et culturelles installé à Villejuif au 131 avenue de Paris dans un bâtiment de 1700 m2 situé sur une friche urbaine.

    Le Chêne n'est pas un squat. Il est légalement reconnu jusqu'à ces derniers jours par une convention avec la ville pour occuper le bâtiment. 
    Il a développé grâce à ses talents et à ses bénévoles des activités de production culturelles et artistiques. Il crée des emplois et passe des commandes avec des collectivités locales et des organisateurs de fêtes et de festivals.
    C'est un acteur local  à qui la ville fait appel pour organiser notamment "les nuits blanches de Villejuif «.
    Les Villejuifois sans le savoir bénéficient de leur savoir-faire dans la préparation et l'animation de certains évènements associatif dans les quartiers. 


    On est loin du cliché sur les vilains squatteurs que leurs détracteurs veulent à dessein leur coller à la peau. 
    C'est une activité salariale à part entière dont les pratiques divergentes avec le consumérisme et la marchandisation. Leur credo c'est de développer une entité, un lieu  et des activités qui favorisent les échanges sociaux et culturels quel que soit la diversité des modes de vie de chacun dans la ville.


    Le 131 avenue de Paris () est devenu un lieu familier pour les habitants du quartier et pour les Villejuifois. Aux alentours d'autres lieux de libre expression artistique et citoyenne ont investi les friches urbaines comme le Portail ou "l'Auberge des idées". Dans le même secteur un producteur de spectacle et de création télévisuelle loue des locaux  aux SAF (syndicat d'action foncière du val de marne). 

    Car le  quartier Pasteur, sous la poussée de la crise sociale et  économique de l'immobilier conjuguée au moyen  long terme des opérations d'aménagements, est devenue en quelques années un lieu investi par une expression activiste culturelle et citoyenne révélatrice aussi des contestations d'une certaine conception de  l'urbanisation trop dirigiste. 
    De fait, les projets urbains actuels de moins en moins concertés et fragmentés mettent à mal l'existence de ces lieux.


    Leur présentation formelle ne permette pas d'avoir une réflexion qui au-delà des contraintes permettent à la population quel que soit par ailleurs son mode de vie d'appréhender l'ensemble des problématiques comme celles des lieux dédiés aux associations d’artistes. Et chacun reste sur son quand à soi! 


    Le mercredi 28 septembre , la réunion de présentation et d'information de la mairie sur le permis de construire de la résidence Adoma pour le logement des travailleurs migrants ( 170 chambres et de petits logements dont 30% dédiés à l'insertion des jeunes et aux familles monoparentales) a été édifiante de ce point de vue. Par euphémisme riverains et résidents du chêne sont resté sur leur faim.


    Oui! Il est urgent que cette résidence soit construite. La situation d'urgence dans l'actuel foyer rue Alexandre Dumas est déjà dépassée pour ses résidents. Urgent pour obtenir les financements publics à 25 %. Urgent que les prêts bancaires et les garanties soient accordés. C'est choquant d'entendre la municipalité se féliciter de récupérer sèchement 200 000 euros sur une construction à but éminemment public et social.


    Les informations sur le permis de construire exposées clairement par la maîtrise d'œuvre  et les services de la ville ont mis à jour certaines contraintes de la densification pour le voisinage : hauteur ensoleillement réduction de la zone pavillonnaire. Des riverains ont souligné que des règles du PLU ont été modifiées à leur insu et sans concertation.


    Pour le chêne c'est purement " l’expulsion" même si le mot n'a pas été dit.
    L’échéance était annoncée. Mais en l'absence de dialogue pour ne pas dire plus des autorités sur les conditions de fin de la convention ville -le Chêne, l'issue ne faisait pas de doute.

    Le pot de terre contre le pot de fer.

    Le bulldozer contre " la misère du monde".

    La contestation va continuer. Le Chêne cherche 500 m2 de locaux.

    A l’instar du Chêne, à  Villejuif d’autres situations précaires se sont muées en lieux de créativité et d’inventivité sur la ville en particulier dans le Quartier Pasteur. Celles-ci sont purement ignorées dans les programmes urbains à venir.
    On peut recréer et rebâtir la Ville autrement et s’y mettre collectivement.
    Le débat est ouvert et nous comptons y prendre part !


    Philippe du collectif citoyen Front de Gauche de Villejuif

     

     

     


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  • Un Plan Local d'Urbanisme qui ne répond pas aux besoins des Villejuifois

    Les conseillers municipaux de Villejuif ont délibéré sur le rapport de l'adoption du Plan Local d'Urbanisme lors du jour du Conseil Municipal du 16 décembre 2015.

    Vous trouverez ci dessous les interventions de Claudine Cordillot (groupe Front de Gauche  - PCF - Citoyens) et de Sophie Taillé-Polian (groupe PS):

     

    Un Plan Local d'Urbanisme qui ne répond pas aux besoins des Villejuifois

     

    Restons vigilants pour construire une ville pour TOUS!

    Un Plan Local d'Urbanisme qui ne répond pas aux besoins des Villejuifois

     


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  • Apple diffusé par l’ANECR (association nationale des élus communistes et républicains)

    Le 6 mars, se tenait un comité interministériel à la citoyenneté et à l’égalité censé redonner de l’élan, un nouveau souffle, à la République dans les quartiers populaires où les classes populaires et les classes moyennes sont encore les oubliées.

    Il y a évidemment urgence à une relance massive de l’intervention de l’État pour les quartiers populaires. Et, malheureusement, les annonces restent bien en deçà des attentes. C’est une nouvelle occasion manquée en raison d’un défaut d’arbitrage politique, d’un carcan idéologique empêchant de libérer les énergies et les moyens, et de plusieurs erreurs de diagnostic.

    La première des urgences sans laquelle il ne peut y avoir d’issue durable aux inégalités est de sortir des politiques d’austérité qui enfoncent les habitant-e-s des quartiers dits «  prioritaires  » dans la relégation sociale. Sans une politique ambitieuse et courageuse de croissance économique, dont les investissements publics sont un moteur essentiel, les problèmes cruciaux de précarité et de chômage continueront de grever les aspects positifs de la politique de la ville.

    Une réforme de la politique de la ville a certes été votée, mais les crédits d’intervention de l’État sont seulement «  sanctuarisés  » et stagnent à un niveau loin de la hauteur des enjeux. De même, si on peut se féliciter qu’un nouveau programme national de renouvellement urbain ait été lancé, on ne peut que regretter qu’il ne soit financé que par une mise à contribution du 1 % logement et sans aucun investissement de l’État.

    Il faut faire beaucoup plus pour les quartiers populaires, au moment où les fractures au sein de la société française sont de plus en plus béantes. 
Il faut faire plus vite, plus haut et 
plus fort, et mener de front et ensemble :

    Un volet humain comprenant l’éducation, la culture et le sport ; l’emploi et la formation ; la santé.

    Un volet urbain comprenant l’habitat, le cadre de vie, les transports et la transition énergétique.

    Sur tous ces sujets, nous restons en attente de véritables moyens de la part des services déconcentrés de l’État, mais nous revendiquons aussi l’octroi de moyens exceptionnels au regard de la détresse et de l’urgence sociale dans laquelle se trouvent de très nombreux habitants. C’est indispensable pour rétablir l’égalité.

    Le comité interministériel du 6 mars en reste à de vagues déclarations d’intention et se borne à refaire la liste des engagements déjà actés.

    Nous proposons qu’il engage sans attendre une intervention forte sur quatre axes majeurs, soit la culture, la santé, l’école et la petite enfance, pour faire des quartiers populaires des lieux attractifs où la qualité du service public fasse honneur à la République. Aujourd’hui, bien souvent, ils sont les moins bien dotés, et cela doit changer du tout au tout.

    Nous proposons que dans les 1 300 quartiers «  politique de la ville  » identifiés au niveau national, l’État s’engage à financer la construction, la réhabilitation le cas échéant, et le fonctionnement d’au moins un équipement culturel structurant, en particulier de bibliothèques-médiathèques, d’un centre de santé, de structures d’accueil de jeunes enfants permettant 
d’accueillir tous les moins de 2 ans, et des moyens supplémentaires pour les établissements de l’éducation nationale. Ainsi serait garanti l’accès à la culture, à la santé dans ces quartiers où il est souvent très déficient.

    Ainsi serait garantie la garde de tous les jeunes enfants, dans ces quartiers où la part des familles monoparentales est en augmentation constante.

    Ainsi serait garantie une intervention massive pour l’éducation.

    Pour financer ce programme, nous proposons une hausse des barèmes de l’impôt sur la fortune de 50 %, qui générerait une recette de plus de 2 milliards d’euros par an. Les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres ne cessent de s’accroître, les inégalités de patrimoine deviennent toujours plus criantes dans notre société. Une contribution des plus fortunés à un programme d’investissement massif dans les quartiers populaires ne serait que justice.

    C’est ce dont notre pays a besoin pour redonner confiance aux classes populaires, pour que nous puissions encore parler de cohésion sociale. Ce n’est pas autre chose qu’une exigence républicaine de justice et d’équité.

    Premiers signataires :
 Patrick Abate, sénateur et maire 
de Talange ; Dominique Adenot, maire de Champigny-sur-Marne, président de l’Anecr ; Sylvie Altman, maire de Villeneuve-Saint-Georges ; Éliane Assassi, sénatrice de Seine-Saint-Denis ; Jacques Baudrier, conseiller de Paris ; Michel Billout, sénateur et maire de Nangis ; Charlotte Blandiot-Faride, conseillère régionale d’Île-de-France ; Éric Bocquet, sénateur et maire de Marquillies ; Philippe Bouyssou, maire d’Ivry-sur-Seine ; Hervé Bramy, conseiller général de Seine-Saint-Denis ; Ian Brossat, maire adjoint de Paris ; Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis ; 
 André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme ; Stéphanie Daumin, maire de Chevilly-Larue ; Annie David, sénatrice de l’Isère ; Carinne Juste, maire de Villetaneuse ; Pierre Laurent, sénateur, conseiller régional d’Île-de-France ; Gilles Leproust, maire d’Allonnes ; Isabelle Lorand, maire adjointe de Vitry-sur-Seine ; Marianne Margaté, première adjointe au maire de Mitry-Mory ; Didier Paillard, 
maire de Saint-Denis ; Martial Passi, maire de Givors ; Philippe Rio, 
maire de Grigny ; Éric Roulot, maire
de Limay ; Azzedine Taïbi, 
maire de Stains ; Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux ; François Asensi, député de Seine-St-Denis, maire de Tremblay-en-France ; Françoise Baud, maire de Valenton ; Patrice Bessac, maire de Montreuil ; Jean Jacques Candelier, député du Nord ; Patrice Carvalho, député de l’Oise ; Gaby Charroux, maire de Martigues, député des Bouches-du-Rhône ; Marc Dolez, député du Nord ; Christian Favier, sénateur, président du conseil général Val-de-Marne ; Didier Guillaume, maire de Choisy-
le-Roi, conseiller général ; Jean-Claude Kennedy, maire de Vitry-sur-Seine ; Gilles Poux, maire de la Courneuve ; Nicolas Sansu, maire de Bourges, député du Cher ; Renzo Sulli, 
maire d’Echirolles.

    Faites tourner cet appel et partagez-le!

    Trois quartiers de Villejuif (R.Lebon-Mermoz et Lozaits nord- A.Gouret - J.Grimau et A.Dumas) sont identifiés dans le cadre de la politique de la ville, exigeons des actes forts et des moyens à la hauteur des besoins!


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  • Vous trouverez dans le VNV du mois d'Avril 2015 une article sur l'habitat insalubre et les marchands de sommeil relatant la réunion organisée le 9 mars sur cette problématique.

    VNV : lutte contre l'habitat insalubre : de la poudre aux yeux!

    L'intention est bonne mais quand on voit le peu de moyens accordés au service d'hygiène et de sécurité dans le budget 2015 (-27%) on est en droit de se poser la question de la volonté politique des élu(e)s UMP - UDI - MODEM - ex- nouveau-ex-nouveau EELV et autres Drôchistes de s'attaquer réellement à l'habitat insalubre sur Villejuif.

    VNV : lutte contre l'habitat insalubre : de la poudre aux yeux!

    "Renforcer les moyens humains pour détecter, possibilité de préempter" OUI mille fois OUI mais avec quel argent puisqu'aucun ligne n'est prévue pour 2015!

    La ville pourrait comme elle avait fait suite à la demande de l'ancienne équipe municipale en 2012/2013 d'engager des travaux d'office (avec obligation de remboursement du propriétaire) mais encore une fois cela demande d'ouvrir une ligne budgétaire dans le budget 2015!

    En attendant, les locataires de l'habitat insalubre vivent toujours dans l'indignité la plus totale et aucun moyen n'a été fléché dans notre ville pour que cela se passe autrement.

    POURTANT des initiatives avaient été prises avec la municipalité de gauche

    • Mise en place d'une OPAH (Opération Programmée d'Amélioration de Habitat) qui avait permis d'aider des petits propriétaires privés pour réhabiliter et pour rénover leur habitat, de remettre des logements conventionnés sur la marché, de rénover les parties communes de certains bâtiments pour lutter contre le saturnisme...
    • La mise en place avec la CAVB d'un Programme d'Intérêt Général en 2013

    Il est grand temps que les élu(e)s de Villejuif arrêtent les parades et la communication pour passer des paroles aux ACTES!

    Restons vigilants!

     

     


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