• Vous trouverez ci-dessous une tribune, parue dans le journal l'Humanité,  de plus de 40 élu(e)s locaux Front de Gauche pour défendre les chartes passées avec les promoteurs.

    Non obligatoires, ces accords, signés par les constructeurs, fixent des règles à respecter pour toute nouvelle opération de construction. Cela va de l'imposition de plafonds de prix, à la détermination d'un niveau de confort, des performances énergétique, voire même le niveau de la qualité architecturale du bâtiment. Ces initiatives ont été violemment attaquées par la Fédération des Promoteurs immobiliers et le préfet d'Ile-de-France, qui les  juge "illégales" et estime qu'elle vont freiner la construction en imposant de nouvelles normes aux acteurs de la construction. 

    La municipalité de Gauche à Villejuif avait mis en place une telle charte (charte de l'habitat / construction neuve) lors de l'adoption du PLU mais la droite, dès son élection, a remis en cause cette charte qui participait à continuer de construire une ville de Villejuif Pour Tous.

    "Chartes promoteurs : c’est le droit à la ville pour tous que nous défendons !

    Logement public, logement social, logement en accession à la propriété, habitat coopératif… nous sommes élu-e-s de communes qui prennent largement leur part à l’effort de construction de logements pour contribuer à l’émergence d’une métropole solidaire. Mais construire ne suffit pas, il faut aussi savoir préserver l’avenir et donc imposer certains garde-fous là où, malheureusement, l’Etat semble avoir capitulé. C’est le sens des « chartes promoteurs » qui encadrent l’action des acteurs de l’immobilier sur nos territoires.

    Etonnamment, cela semble déplaire : au mois de mai, la puissante Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) s'est fendue d’un réquisitoire à charge contre les villes qui imposent certaines prescriptions encadrant la construction immobilière. M. le Préfet de Région, peu après, a également désapprouvé ces chartes. Nous invitons le représentant de l’Etat à faire strictement appliquer la loi dans les villes où les maires refusent le logement social ou à nous aider à financer les logements et équipements publics que nous construisons, plutôt que de s’attaquer à ceux qui sont les plus mobilisés pour le droit au logement.

    La FPI a raison sur un point : alors que l’on compte en Île-de-France 600 000 demandeurs de logement social et près d’un million de mal-logés, alors qu’un ménage sur cinq consacre plus de 40 % de ses revenus à se loger, alors que les prix affolants de l’immobilier contraignent de nombreuses familles à s’éloigner toujours plus loin de Paris… il devrait revenir au législateur d’encadrer le prix du foncier, la construction immobilière et sa gestion, tant ces derniers sont devenus déraisonnables, et par là même, excluants.

    Nous, maires et élu-e-s chargé-e-s du développement urbain, refusons de laisser libre cours aux seules lois du marché et de la spéculation immobilière et foncière, car celles-ci condamnent des millions de personnes à d’inacceptables difficultés pour accéder à un logement digne et financièrement accessible et renforcent les inégalités territoriales. L’inaction de l’Etat et pire, sa complaisance vis-à-vis de ceux qui prônent une libéralisation totale du secteur, n’est pas acceptable. Nous le constatons tous les jours sur le terrain : les files de demandeurs de logement social qui ne cessent de s’allonger, les marchands de sommeil qui exploitent la misère humaine, la prégnance de l’habitat indigne, les sommes exorbitantes consacrées au logement au détriment de tout le reste, les heures de transport pour se rendre sur son lieu de travail…

    Aussi, tel est l’objectif de ces chartes que nous assumons pleinement : garantir que les logements en construction dans nos territoires respectent des règles non seulement de qualité mais aussi d’accessibilité au plus grand nombre. Ces chartes sont un outil pour développer nos villes de façon équilibrée, sans céder aux sirènes du tout logement ; pour rendre obligatoire la concertation avec les habitants, garantie de projets élaborés démocratiquement ; pour contrer la spéculation foncière, en obligeant les promoteurs à pratiquer des prix maîtrisés ; pour permettre aux habitants de nos villes, notamment les jeunes, et aux salariés qui y travaillent d’y rester et d’y construire leur avenir ; pour s’assurer de l’ambition environnementale ou de la qualité intérieure des logements ; pour donner à la culture toute sa place dans la fabrication de la ville…

    Alors que la métropole parisienne est l’une de celles où les loyers sont les plus chers d’Europe, que notre région Île-de-France est à la fois l’une des plus riches et l’une des plus inégalitaires, que les enjeux liés au changement climatique se concentrent en grande partie dans les grandes villes, notre action est légitime et juste !

    Alors oui, sans doute nos chartes obligent-elles les promoteurs à rogner quelque peu sur leurs profits et les spéculateurs à rebrousser chemin. Mais elles permettent à nos villes de se développer tout en restant populaires et accessibles à tous. Et c’est bien là le sens de notre combat quotidien d’élu-e-s engagé-e-s pour le droit à la ville et le droit au logement pour tous.

     

    Signataires

    Max Staat, adjoint au maire d’Arcueil, chargé du développement et renouvellement urbain

    Meriem Derkaoui, maire d’Aubervilliers

    Sylvère Rozenberg, conseiller municipal d’Aubervilliers, délégué à l’urbanisme

    Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux

    Yasmine Boudjenah, 1ère adjointe à la maire de Bagneux, chargée de l’aménagement et du développement durables

    Patrick Douet, maire de Bonneuil

    Dominique Adenot, maire de Champigny

    Christian Fautré, 1er adjoint au maire de Champigny, chargé de l’aménagement

    Stéphanie Daumin, maire de Chevilly-Larue

    Didier Guillaume, maire de Choisy-le-Roi

    Patrice Diguet, 1er adjoint au maire de Choisy-le-Roi, chargé

    Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois

    Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers

    Anne-Laure Perez, 1ère adjointe au maire de Gennevilliers, chargée de l’urbanisme et de l’aménagement

    Patricia Tordjman, maire de Gentilly

    Patrick Daudet, 1er adjoint à la maire de Gentilly, chargé de l’aménagement

    Philippe Bouyssou, maire d’Ivry-sur-Seine

    Romain Marchand, 1er adjoint au maire d’Ivry-sur-Seine, chargé du développement urbain

    Gilles Poux, maire de La Courneuve

    Mélanie Davaux, conseillère municipale de La Courneuve, déléguée au droit des sols et au PLU

    Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff

    Serge Cormier, 1er adjoint à la maire de Malakoff, chargé de l’aménagement

    Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory

    Marianne Margaté, adjointe à la maire de Mitry-Mory, chargée de l’aménagement

    Patrice Bessac, maire de Montreuil

    Gaylord Le Chequer, adjoint au maire de Montreuil, chargé de l’aménagement durable

    Patrick Jarry, maire de Nanterre

    Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, chargé du logement

    Jacques Baudrier, conseiller délégué à la maire de Paris, chargé de l’architecture et des grands projets de renouvellement urbain

    Francis Combrouze, adjoint au maire de Paris XIIIe, chargé de l’urbanisme

    Hélène Vicq, adjointe à la maire de Paris XXe, chargée de l’urbanisme

    Patrick Braouezec, président de Plaine Commune

    Didier Paillard, maire de Saint-Denis

    Stéphane Peu, adjoint au maire de Saint-Denis, chargé de l’aménagement

    Azzédine Taïbi, maire de Stains

    Olivier Mathis, 1er adjoint au maire de Stains, chargé de l’urbanisme

    Françoise Baud, maire de Valenton

    Sylvie Altman, maire de Villeneuve-Saint-Georges

    Jean-Claude Kennedy, maire de Vitry-sur-Seine

    Michel Leprêtre, adjoint au maire de Vitry-sur-Seine, chargé de l’aménagement, président de l’EPT « Grand-Orly Val-de-Bièvre Seine-Amont »"


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  • Lors du conseil municipal du 1er juillet 2016 ont été votés plusieurs rapports sur la ZAC Aragon, nous vous transmettons l'intervention de Claudine Cordillot pour le groupe des élu(e)s communistes, front de gauche, citoyens qui dénonce un projet sans aucun intérêt général pour la population de Villejuif.

    Près de 4 000 Villejuifois sont demandeurs de logement, Plus de 55 000 dans le Val de Marne et plus de 550 000 en Ile de France...

    Et que décide le Maire de Villejuif, et bien de construire du logement pour les plus fortunés, ou ceux qui achètent pour se faire de l'argent en louant...

    Voilà le beau projet de la nouvelle ZAC Aragon : du logement de luxe +++, moins de logements pour tous (social ou en accession modérée), des espaces verts privés (seulement pour ceux qui achètent leur logement, on partage déjà la même ville on ne va tout de même pas partager les espaces verts, et puis quoi encore!), de moins en moins de m2 pour le développement économique, l'équipement de proximité mis hors jeu, aucun parking public... Voilà ce que le Maire de Villejuif fait passer pour de l'intérêt général!!!

    ZAC Aragon : Carton rouge contre l'intérêt général! des beaux quartiers pour des acquéreurs haut de gamme!

     


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  • Vous aussi vous cherchez où passer de bons moments de fin d'année pour vous changer les idées, décompresser d'une année chargée ou tout simplement l'envie de faire la fête?

    Pour vous aussi le 21 juin rime avec soleil, détente, musique et fiesta?

    Recherche désespérément la fête de la musique à Villejuif...

    Vous aussi, vous avez recherché désespérément un petit coin de paradis ce soir dans notre belle ville de Villejuif?

    Comme nous, vous n'avez rien trouvé... On nous aurait menti?

    Plus belle la ville? Plus d'activités culturelles?

     

    Recherche désespérément la fête de la musique à Villejuif...

    L'année scolaire 2016 se finit bien tristement dans notre ville, et ce n'est pas seulement la faute à Mister Météo.

    Suppression du budget des fêtes de fin d'année dans les écoles ; 

    Suppression des fêtes de quartiers : Sud en fête, Festi'Bruyeres, quartier 8 mai, quartier Paul Eluard Clos Fleuri, ...;

    Suppression de la fête de la musique ;

    SUPPRESSION d'initiatives qui font le lien social, le vivre ensemble, la solidarité, les échanges, les rencontres avec et entre Villejuifois(es).

    L'équipe municipale a fait des choix budgétaires, que nous avions déjà dénoncés (voir article). Des choix assumés par tous les élus de la majorité municipale, toujours les mêmes choix  : moins de solidarité, moins de réponses aux besoins des Villejuifois, moins d'intérêt général au profit d'une police municipale. Une police municipale qui de jour en jour montre son impuissance à régler ce qui dépend de la Police Nationale. La sûreté des citoyens passe par des moyens humains et financiers supplémentaires donnés à la Police Nationale, à la gendarmerie ainsi qu'à la justice.

    Prochaine sortie : Jeudi 14 juillet pour le feu d'artifice traditionnel qui nous rappelle un certain 14 juillet 1789, une Révolution...

     

     

     

     

     

     

     


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  • Informations aux Villejuifois : Attention des attaques ont lieu sur le service public localNous partageons l'adresse à la population distribuée par les employés communaux de la ville de Villejuif : 

        Informations aux Villejuifois : Attention des attaques ont lieu sur le service public local  

     

     

    "Mesdames, Messieurs, Chers Villejuifois,

    Depuis des mois nous alertons sur la dégradation du service public qui vous est rendu:

    Des faits :

    • Fin de la ludomobile depuis l’incendie de leurs locaux en juin 2015.
    • Fin des fêtes d’écoles ou de quartiers, suppression du budget.
    • Trois bornes biométriques qui n’ont pas été remises en fonction aux affaires générales. Des délais d’attente d’un mois contre 1 semaine depuis l’incendie de la mairie, 5 postes de travail pour 7 agents.
    • Le service de l’état civil installé dans un kiosque destiné à accueillir des expositions, en attente d’une relocalisation depuis le mois de novembre 2015. Là encore, des délais dans l’obtention des actes pour les usagers, liés aux mauvaises conditions de travail (3 imprimantes au lieu de 5, l’éloignement des registres, et du personnel non remplacé)…
    • 50% du personnel en moins pour le service jeunesse, des structures d’animations fermées pendant les vacances.
    • Pas de gants pour les agents qui s’occupent des personnes âgées, si bien que la toilette doit être faite aux gants de ménage.
    • Fermeture du centre de santé l’annexe Pasteur tous les matins à partir de septembre.
    • Fermeture de l’annexe mairie des Petits Ormes annoncée par la direction générale.
    • Annonce de la suppression de postes d’ATSEM dans les écoles. Toutes les ATSEM devront changer d’école à la rentrée sans qu’il leur ait été signifié la raison d’une telle décision.
    • Fermeture des Accueils de Loisirs pendant une semaine en Août, accompagnée d’une baisse substantielle des budgets dévolus à l’animation…
    • baisse des activités socio-éducatives et culturelles, qu’il s’agisse des Maisons Pour Tous ou de la Médiathèque…
    • Les gardiens des écoles qui travaillent 48 à 60h/semaine au lieu de 35h sans pouvoir organiser leur vie familiale.

    Des actes

    Baisse des subventions pour les associations, qu’elles soient culturelles ou sportives ce qui aura comme conséquence de réduire les offres  à votre intention…

    • Des associations interdites de stand pendant la fête de la ville…
    • Suppression du CASC
    • Suppression d’une centaine postes.

     

    Nous ne pouvons plus continuer comme ça, ni pour vous, ni pour nous. Nous avons décidé :

    Une grève le mercredi 15 juin 2016.

     Avec un rassemblement devant la mairie à 13h30.

    Quoi que vous entendiez, quoi que vous lisiez, nous tenions à vous faire savoir que c’est avant tout pour pouvoir continuer à vous rendre le meilleur service possible que nous luttons pied à pied, et pas de gaité de cœur.

    Merci de votre soutien"

    Villejuif j'y tiens j'en prends soin!

    Je le montre en m'associant au rassemblement du mercredi 15 juin à 13h30 devant la mairie de Villejuif.


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  • A l'entrée du parc Pablo Neruda, au coeur même des Villejui'fêtes, la contestation villejuifoise se faisait entendre... 

      Une fête de la ville aux couleurs de la contestationUne fête de la ville aux couleurs de la contestation Une fête de la ville aux couleurs de la contestation

    Une fête de la ville aux couleurs de la contestation

    Une fête de la ville aux couleurs de la contestation

     

     

     

    En effet, depuis l'annonce par le Maire et son adjointe d'exclure plusieurs associations à la fête de la ville, les associations de Villejuif se sont organisées afin de faire entendre leur voix auprès de la population villejuifoise.

    C'est ainsi que l'on pouvait croiser les militants associatifs du Mouvement de la Paix, d'ATTAC, de VillejuifSansTAFTA, Les amis de l'Huma, de l'Association France Palestine Solidarité, et de bien d'autres associations solidaires dans les allées de la fête avec un tract dénonçant la discrimination dont ils sont victimes.

    Une fête de la ville aux couleurs de la contestation

     

     

    Les associations n'étaient pas les seules à revendiquer en ce samedi 4 juin, les employés de la ville de Villejuif se faisaient aussi entendre via leur "tract à la population" alertant ainsi sur la dégradation du service public local.

    Ludomobile, fêtes d'écoles ou de quartiers, centre de santé, annexe Mairie, accueils de loisirs, Maison Pour Tous, médiathèque, conditions de travail des agents... la liste est malheureusement bien longue et ne cesse de s'agrandir au fil des Conseils municipaux et des votes du budget municipal.

    Une fête de la ville aux couleurs de la contestation

     

    Rendez-vous est donc pris le mercredi 15 juin à 13h30 devant la mairie de Villejuif pour exiger du Maire et de ses élus qu'ils prennent les décisions qui permettent de garder un service public de qualité, moderne et capable de répondre aux besoins des Villejuifoises et des Villejuifois.


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